Les Mythes d'Ysarïll - RPG 18+
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Forum rpg 18+, contenu à caractère mature.
Thème médiéval fantastique.
Ouverture en Octobre 2019, remaniement contexte en octobre 2020.
Avatar 200*400 réalistes, pas de minimum de ligne ou de rp demandé
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Sagremor d'Aigresang
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02/10/2020
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548

Sagremor D'Aigresang Source
Sagremor d'Aigresang
Chevalier de la lame brisée
Sam 3 Oct - 20:05
SAGREMOR D’AIGRESANG


Surnoms: Le Preux chevalier, Le chevalier aux mille hauts-faits, le chevalier blanc, la Sainte Lance de l’arche, le seigneur à la Lance d’Argent, le Rempart du Nord, La Flamme qui disperse l’Obscurité, le Héraut des Dieux, le Premier Chevalier,
Âge: 37 ans
Situation familiale: marié trois enfants, trois fils
Orientation sexuelle: hétérosexuel
Métier/occupation: Chevalier errant
Groupe et ordre: Humain / Ordre de la lame brisée
Galant

Généreux

Chaleureux

Patient

Indépendant

Brave

Prudent

Loyal

Obstiné

Protecteur

Cheveux: écrire ici
Couleurs des yeux: Bleu-gris.
Corpulence: Athlétique.
Signe distinctifs: légère hétérochromie oculaire.

Divinité / Magie : Néant
Histoire:
Les D’Aigresang sont juges de père en ainé depuis… depuis si longtemps que je suis sûr qu’ils font partie du décorum de l’Arche. Leurs terres se situent à cinq jours de marche de l’Arche, bien qu’ils n’y aillent plus qu’occasionnellement, résidant un véritable petit palais sur les rives à proximité de l’ile aux songes. Non qu’ils ne pourraient pas y habiter, mais ce n’est pas vraiment dans leurs habitudes de jouer avec le feu. Ce sont des gens solides et fiables de pères en fils avec toutefois une propension à ne pas se mettre en danger inutilement. Le titre de Juge, jusque-là, a toujours été gardé par la famille, bien que ce ne soit usuellement pas le cas . Dans l’histoire ancienne de l’Arche, ils ont fait beaucoup pour leur cité et dans l’histoire récente…Eh bien disons qu’ils se basent un peu sur leur histoire passée comme si cette gloire était un peu beaucoup d’actualité…
Je n’ai jamais compris pourquoi cette volonté de la part de mon grand père ou de mon père.

Moi je suis Sagremor d’Aigresang, fils cadet de Gareth D’Aigresang, dit « le doux ». Mon frère, Ichabod, a toujours eu la pression familiale, c’était pour cela que, gamin, j’étais assez libre. Et pour bien l’associer au pouvoir dès le plus jeune âge, mère et moi quittâmes l’arche pour être élevé, comme disait mon père pour dédramatiser la situation, à la campagne. J’eus une enfance heureuse, à faire des bêtise avec le fils de serfs de mes parents, bien que j’eus une éducation de gentilhomme. Bien sûr j’appris l’histoire, les sciences, le métier des armes, et même la stratégie militaire. Père avait déjà décidé de mon avenir et sincèrement, je n’y réfléchissais même pas. J’entrerais dans un ordre de chevalerie, sans m’ennuyer davantage sur le sujet. je préférais profiter de la vie. Mais je ne me posais pas beaucoup plus de questions sur le sujet.

Je préférais clairement continuer à travailler ce que je devais, entre autres.
J’avais seize ans quand père me fiança à la fille aînée d’un comparse d’affaires d’extraction de métaux précieux, un homme riche et d’influence dont la fille n’était pas dénuée de grâce. C’eut été sans doute plus facile si ça avait été le contraire. Qu’elle fut disgracieuse et repoussante. Pour vous dire la vérité, j’ai essayé de l’aimer. Mais c’était une petite peste trop gâtée et capricieuse qui, même si elle fut charmante avec moi au début, encourageant nos père dans cette histoire, montra bien vite ses mauvais côtés. Comprenant que père avait besoin de cette alliance, et que je le décevrais beaucoup en refusant, je ne me plaignais pas. Je suivais mon devoir, chose que je n’avais jamais eu besoin de faire jusque-là. Mais je faisais preuve de rébellion. Père m’avait « acheté » une bonne place dans l’ordre des chevaliers du bouclier d’argent, eh bien je refusais purement et simplement. Je me tournais vers leur grands adversaires, les chevaliers de la Lance.
Bien que cela déplut à mon père il ne voulait pas jouer le mélodrame en me déshéritant ou autre fadaise, alors il me laissa faire et je fus caparaçonné, intégrant tant par mon lignage que par mes talents de combattant les chevaliers errants. Rien ne se passa vraiment pour ma première année. L’année suivante, je me mariais. Et devant l’exécrable caractère de mon épouse je repartais quelques semaines sur les routes. Mme pour une sorte d’équilibre ce fut mon premier haut-fait.
Même si entre nous, avoir tenu pendant la nuit de noce sans gifler mon épouse aurait déjà dû être considéré comme un haut-fait…

Laissez moi vous parler un peu de ce haut-fait. J’avais été accueilli dans un petit village côtier isolé sur une route peu fréquentée. Le village s’appelait Baie-du-Chêne. Il s’agissait d’un petit village paisible, principalement de pêcheur, sans doute une soixantaine d’habitants au moins, peut-être une centaine au maximum. Beaucoup de familles, pas mal d’enfants. Et une crainte omniprésente. Je n’avais jamais vu ça. Les lieux « suintaient » l’angoisse. Et quand l’aubergiste consentit à me répondre, ce fut d’une voix sourde, presque dans un murmure, qu’il m’expliqua. Depuis presque six mois, une créature venait toutes les nuits de pleine lune pour saccager les filets et abimer les embarcations. Pire encore. Le mois dernier, la chose s’en était prise à un équipage rentré sur le tard. Et à une famille dont la porte avait été mal fermée la nuit suivante. Le village était dans l’angoisse. Bien sûr, il avait été décidé que deux villageois iraient demander de l’aide à l’arche, mais Ils n’étaient jamais arrivés là-bas.
Et ils craignaient pour cette nuit. Sur le coup, j’eus un peu honte. S’il n’avait pas plu averse toute la journée au point que je ne cherche à tout prix un repas chaud et un lit sec, je ne me serais peut-être même pas arrêté. Et je n’étais pas le seul dans cette situation. Près de l’autre, une jeune femme et son père se réchauffaient les pieds trempés. Quand j’interrogeais l’aubergiste il m’expliquait que ce vieil homme était un trouvère, voyageant avec sa fille, à la recherche de quelqu’un, sans qu’il n’eut plus d’information sur qui ils cherchaient. Tout ce qu’il savait c’était qu’ils cherchaient à embarquer sur un bateau en espérant gagner du temps pour aller vers la ville.
Décidé à guetter cette chose, à découvrir la vérité sur cette bête, je veillais et je passais une bonne partie de la soirée en compagnie du trouvère et de sa fille. Le trouvère était de bonne compagnie et sa fille me bouffait littéralement des yeux. J’étais, pour ma part, touché par son regard. J’étais un peu sur un petit nuage. Nous discutions quand il y eut du bruit dehors. Faute d’épée, je sortais, dans une armure me permettant de me faufiler . j’utilisais, faute d’épée, puisqu’elle nous était interdite, une lance langue de bœuf, qui me suivait partout, d’acier pointe et manche, manche recouvert par plusieurs endroits de bandes de cuir tressées pour avoir une bonne prise. Armé ainsi je me dirigeais vers la source du bruit extérieur, sortant le plus discrètement possible… et dans la lueur de la lune, je vis le monstre. Couvert d’une épaisse fourrure sombres quoique parsemée de reflets argentés. La vision était cauchemardesque. On eut dit un animal, bipède, aussi gros qu’un de ces énormes ours des montagnes. Un vrai monstre. Il avait un longue museau à la manière d’un loup ou d’un goupil. Mais rien qu’à ses crocs je comprenais que ce serait compliqué de lutter contre.
Je tremblais, et certainement pas d’adrénaline. J’avais peur, la trouille au ventre. Je ne savais pas ce que c’était mais c’était en train de s’attaquer aux filets et aux embarcations. A la recherche de poisson sans doute. et quand il n’en trouva pas et renifla mon odeur. Je pus voir son faciès.
C’était le mal incarné. Son regard était habité par une malveillance sans borne. Il me regarda, avisa mon arme, mes bras tremblants, se mit à quatre pattes et commença à avancer vers moi. Je tremblais tellement que j’eus du mal à bouger mais je prenais ma lance, la fichais en terre, pointe face au monstre… il accéléra, il bondit, et s’empala de lui-même. Il y eut un gémissement animal, une exhalation au parfum fétide de pourriture et plus rien. La lueur s’éteignit dans son regard et je restais figé alors que le sang chaud coulait le long de la lance jusque sur mes mains.
Cette créature était d’un genre inconnu. Et quand je finissais par pousser un puissant cri de victoire qui fit sortir la populace.
Ce fut la liesse pour un coup de chance. Et je repartais avec mon premier trophée, la peau de cette créature roulée sur ma selle. Et c’est ainsi que la première chanson sur moi prit naissance. Le Loup-Garou de Baie aux Chênes vit bien vite changer son titre pour L’homme à la lance d’argent. et ce fait d’arme fit le tour de l’Arche en moins d’une semaine.
Mais soyons sérieux… un loup garou, rien que ça ? Tout le monde sait que ça n’existe pas….

Quand je revenais à l’Arche, je retrouvais mon épouse enceinte jusqu’aux yeux. A un mois d’accoucher. J’étais parti plusieurs mois donc cela ne me posa pas de problème. Aucune question, rien, même si mon gamin ne me ressemblait pas beaucoup. J’étais le plus heureux des hommes, un fils était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. J’étais tellement heureux. Je le nommais Gaheris, comme mon grand-père. Le petit Gaheris était blond comme sa mère et avait ses yeux. Et son nez aussi. Et son menton. Et une adorable petite fossette. Un bambin magnifique qui serait, je le voyais venir, surcouvé par sa mère.
Nouvelle mission, en groupe cette fois sous les ordre du sieur Laveautier. Il s’agissait d’une mission de sauvetage liée à une disparition de masse dans des villages montagnards. Des villages entiers désertés et saccagés. Et trop peu de corps… donc un enlèvement de masse…
Et ma pire angoisse. Des tunnels et du combat souterrain. J’étais effrayé… et pourtant, nouvelle réussite, nouveau fait d’arme. Et la rumeur enfla. Comme le ventre de ma femme. J’avais vingt ans et j’étais déjà auteur de deux faits d’armes et bientôt père une seconde fois.

Les années passèrent. Et beaucoup de faits d’armes s’accumulèrent. Avant mes vingt cinq ans je fus une troisième fois père, et plus encore, je fus à la tête de l’une des rares missions d’exploration dans les confins gelés… ce fut quelque chose d’éprouvant. De très éprouvant… je me souviens de la neige, je me souviens de cette sensation de ne pas pouvoir se réchauffer. Jamais. Voir les autres se blesser, subir le froid, les engelures, et autres. Et voir certains mourir à cause des tempêtes de neige imprévues. Sans parler des géants. Je n’avais jamais vu de créatures aussi terrifiantes. Sincèrement, après cela, protéger la veuve et l’orphelin sur les routes… de la rigolade. Je fais encore des cauchemars, revoyant encore ces monstres hauts comme plusieurs maisons empilées, maniant d’énormes masses comme des troncs d’arbres finies par des rochers. Je me souviens encore de leur hurlements plus violents que le tonnerre. C’était si terrifiant… depuis, je reconnais que j’ai peur de certains orages, comme des échos de leurs hurlements de rage… je me souviens de chaque personne morte sous mes ordres, et de la découverte de mon dernier camarade en vie, mort gelé alors que nous sortions.
Il y eut d’autres missions, moins dangereuses et je repris la route à chaque fois. Trois enfants, aucun ne me ressemblant, et cette maudite fossette qui n’était ni la mienne ni celle de ma femme. Difficile de ne pas se sentir mal et de ne pas voir derrière l’hostilité manifeste de mon épouse, d’autres envies et d’autres désirs. C’est à ce moment là que j’ai commencé à fréquenter le miel et la chair. Les conflits permanent avec mon épouse m’usaient et si je voyais bien l’importance de présenter une famille unie et forte. Le Miel et la Chair était un lieu pas des mieux famés, mais c’était sans importance. J’y allais à la nuit tombée, sous couvert de l’obscurité.
La première fois j’étais allé aux putes comme n’importe qui. ? la deuxième fois j’avais davantage parlé. Et ainsi de suite. Toujours la même. Une jeune femme, toujours la même, à la peau de miel, aux yeux bridés, au corps décoré de magnifiques tatouages et de divers morceaux de métal perforant sa peau délicate. Son parfum avait quelque chose d’apaisant. Santal, principalement, mais pas que. Elle savait écouté. Elle avait les mots justes. Et cela me changeait tellement… c’était devenu, ce moment que nous avions ensemble, une sorte de rituel délicieux. un moment agréable et nécessaire à mon repos. Je ne dormais jamais mieux que lorsque je m’effondrais dans son giron, que nous ayons ou non couché.

Les années passèrent encore et encore, avec les faits d’armes. Un seul problème : il semblait que chaque mot, chaque geste de ma part était encensé. Alors oui, j’aidais mon prochain, oui je volais au secours de la veuve et de l’orphelin, parce que les petites gens en dehors de l’arche méritaient d’être protégé.
Aujourd’hui, j’ai trente-sept ans, je suis l’un des chevaliers les plus réputés de l’arche. Et je suis sans doute celui le plus guetté.
Je ne peux rien dire sans que cela fasse objet de discussion. Rien faire non plus. Je suis quelqu’un d’admiré. Je dois avouer que c’est pesant. Je dois avouer que j’adore retourner sur les routes. Parce que klà bas, je suis libre et seul. Si je veux jurer, je peux. Si je veux donner un coup de pied à un chien, je peux.
Je ne suis pas cruel, mais la liberté est libératrice. ?
Vous voulez l’exemple en date le plus récent ? Hier, j’ai refusé l’honneur de disposer d’un draconique, faute de moyens de l’entretenir sans me mettre sur la paille. Et aujourd’hui, j’entends que j’ai refusé pour continuer à protéger le petit peuple sans m’élever au-dessus de lui…
Qu’est-ce que je vous disais…

Pseudo joueur.se

Comment as-tu connu le forum?: fonda
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Je reconnais avoir lu et accepté le règlement. Je certifie sur l'honneur avoir plus de 18 ans:: jamais…
Es-tu un prélien?: niet


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